Le 73e congrès des experts-comptables s’est ouvert mercredi 10 octobre à Clermont-Ferrand. 4000 congressistes assistent à cette nouvelle édition pour élaborer ensemble de nouvelles stratégies de croissance.
Avec l’évolution des technologies (automatisation et dématérialisation) la matière comptable a de moins en moins de valeur, c’est pourquoi l’expert-comptable doit trouver d’autres leviers de croissance, quelle que soit la taille de son cabinet, sa forme ou son lieu d’implantation.
Les évolutions législatives obligent également la profession à se transformer. Le projet de loi Pacte inquiète et « traumatise » les commissaires aux comptes avec le relèvement des seuils d'audit légal. Toutefois, Charles-René Tandé, Président du Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables, se veut rassurant et relève que des éléments positifs ont été votés en première lecture (article 10 du projet), conformément aux attentes de l’Ordre :
- la possibilité de facturer des « success fees » ;
- la délégation de l’ensemble de la fonction administrative (le « full service ») ;
- le mandat implicite (la lettre de mission valant signature de mandat) ;
- la reconnaissance de l’expert-comptable en entreprise ;
- les missions commerciales accessoires.
Pour mieux faire connaître la profession d’expert-comptable, l’Ordre lance une campagne de communication : « L’Expert-comptable, un conseil qui compte » afin de mettre en avant les services et compétences offerts à une clientèle de plus en plus exigeante.
Soulignons que si le congrès donne des outils aux professionnels pour développer leur stratégie de croissance, il n’en demeure pas moins que c’est à chacun de décider d’impulser le changement pour assurer son avenir.