La mesure de dégrèvement massif de la taxe d'habitation, inscrite dans le projet de loi de finances pour 2018, serait la première étape d'une refonte en profondeur de la fiscalité locale, à en croire le discours d'Emmanuel Macron, jeudi, en clôture du Congrès des maires de France. « Si la taxe d’habitation n'est pas un bon impôt pour 80 % des Français, il y a peu de chances qu'elle le soit pour les 20 % restants », a affirmé le Chef de l'Etat. A défaut de préciser quelles ressources remplaceraient la taxe d'habitation, il a fixé le calendrier de sa réforme : « nous prendrons les décisions en 2019. Elles seront inscrites dans les textes budgétaires de 2020 ».
Patrick DESPIERRES