43 231 : c'est le nombre de déclarations de soupçons reçues en 2015 par la cellule française de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, autrement dit Tracfin. Des déclarations de plus en plus fréquentes puisque ce nombre est en hausse de 18 % par rapport à 2014.
Parmi la quarantaine de professions assujetties au dispositif de prévention, les banques et établissements de crédit ont fourni 72 % des signalements. Quant aux déclarants issus du secteur non financier, les notaires demeurent à la première place (2,30 % des déclarations). Administrateurs et mandataires judiciaires ont fait part d'une mobilisation importante, le nombre de leurs signalements ayant multiplié par cinq entre 2014 et 2015. Les experts-comptables et les commissaires aux comptes ont effectué 0,87 % du total des transmissions.
Tracfin a réalisé 10 556 enquêtes sur cette période, qui ont débouché sur l’envoi de 448 notes à l’autorité judiciaire et 1187 aux administrations partenaires (dont 51 aux service de police judiciaire et 410 à la direction générale des finances publiques).
Brigitte BROM
Pour en savoir plus : voir Thèmexpress Blanchiment d'argent : prévention et répression