© Florian Leger
Organisée par le Conseil Constitutionnel et le Club des Juristes, la 11e édition du Salon du livre juridique s’est tenue le 12 octobre dernier au Conseil Constitutionnel. Ce Salon a pour objectif de présenter les derniers ouvrages parus et de permettre au public de rencontrer leurs auteurs.
Près de 1500 visiteurs étaient présents pour assister à la remise du Prix du livre juridique et du Prix du livre de la pratique juridique qui viennent récompenser un ouvrage paru au cours des 12 derniers mois.
François Sureau, Président du jury et Claire Bazy Malaurie, membre du Conseil Constitutionnel, ont remis le Prix du livre juridique 2019 à « La République injuriée, histoires des offenses au chef de l'État de la IIIe à la Ve République » d’Olivier Beaud, paru aux Presses Universitaires de France. Ce livre recense diverses apostrophes adressées aux chefs de l’Etat qui furent poursuivies par le Parquet et leurs auteurs – citoyens ou journalistes – condamnés par les juridictions pénales. Délit méconnu, le délit de presse a protégé la fonction présidentielle en France de 1875 à 2013 et a souvent été présenté comme un délit d’opinion. Cet ouvrage entend réfuter ce lieu commun en se fondant sur une étude des procès à partir de documents d’archives.
Le Prix du livre de la pratique juridique 2019 a quant à lui été remis à l’ouvrage « Droit et pratique des saisies et confiscations pénales 2019/2020 » de Lionel Ascensi, publié aux éditions Dalloz, entité du Groupe Lefebvre Sarrut. Cet ouvrage s’adresse aussi bien aux magistrats du siège et membres du ministère public, greffiers, enquêteurs, qu’aux avocats, huissiers et notaires. Il présente l’ensemble du dispositif législatif, dernièrement revu par la loi 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure pénale et jurisprudentiel encadrant les saisies et confiscations pénales. Il offre une analyse très fine de la jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation, de la Cour européenne des droits de l’homme et du Conseil constitutionnel. Il examine également les actes spécifiques à chaque procédure et les voies de recours qui s’y attachent.