La baisse très significative du nombre de défaillances des entreprises en 2020 par rapport à l’année précédente – 39 % – n'indique pas une réduction du nombre d'entreprises en difficulté. Elle est, en effet, le résultat de la conjonction de deux éléments :
- l’effet momentané qu'ont eu à la fois la période de confinement sur le fonctionnement des juridictions commerciales et les évolutions réglementaires qui ont modifié temporairement les dates de caractérisation et de déclaration de l'état de cessation de paiements ;
- l'ensemble des mesures de soutien qui apportent des aides de trésorerie ou permettent aux entreprises de réduire ou retarder le paiement de certaines charges, et donc le risque de faire défaut sur ces paiements (mesures d'activité partielle, prêts garantis par l'État avec remboursements différés, fonds de solidarité, moratoires, etc.).