- + 2 % : c’est la hausse des prix de l’immobilier au niveau national depuis le début de la crise sanitaire il y a 1 an. En effet, la hausse des prix s’est poursuivie au sortir du premier confinement et ce jusqu’à la fin de l’été (+ 0,7 % à Paris, + 1,9 % dans les dix plus grandes agglomérations, + 1,5 % dans les cinquante plus grandes villes). Pour autant, depuis la rentrée de septembre, on note une stabilisation générale des prix, voire un ralentissement.
- - 2,5 % : c’est la baisse des prix constatée à Paris entre septembre 2020 et mars 2021. Les dix plus grandes métropoles suivent cette tendance avec une stabilisation des prix (- 0,1 %). Quant au cinquante plus grandes villes, si leur croissance est toujours au vert, elle a néanmoins diminué (0,3% depuis septembre, soit 1,2 point de moins qu’au cours des six mois précédents). Cet essoufflement des prix s’explique en partie par l’érosion de la demande depuis 1 an.
- - 10 % : c’est la baisse du volume de transactions enregistrée depuis 1 an. Ce chiffre relativement bas s’explique par la très bonne dynamique engagée entre janvier et mars 2020 mais aussi par les rebonds qui ont suivi les confinements. En effet, le déploiement d’outils numériques (signature électronique, visites virtuelles…) a permis de limiter l’impact sur les ventes et la grande majorité d’entre elles a pu se concrétiser.
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- 6 % : c’est l’indice de tension immobilière – qui mesure le rapport de force entre la demande et l’offre – à Lyon en mars 2021 (contre 15 % il y a 1 an). Cet indice est également en baisse dans plusieurs autres grandes villes françaises. La tendance est donc au rééquilibrage des forces. Dans la plupart des grandes villes, il y a aujourd’hui un ratio de presque un acheteur pour un vendeur.
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Angeline DOUDOUX