En janvier, la FNAIM a annoncé que 2017 serait une année record pour le marché de l’immobilier avec presque 1 million de logements vendus et une hausse des prix de 4,2 % (voir La Quotidienne du 22 décembre 2017).
Une étude des notaires de France retrace l’évolution des prix des logements anciens enregistrés de 1997 à 2016 dans 17 métropoles de province. Parmi elles, 9 métropoles « obligatoires » (EPCI de plus de 400 000 habitants situés dans une aire urbaine de plus de 650 000 habitants) : Bordeaux, Grenoble, Lille, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse, 6 « volontaires » (capitales régionales ou centres de zones d’emploi de plus de 400 000 habitants) : Brest, Montpellier, Nancy, Tours, Dijon et Orléans et 2 à « statut spécial » : Lyon et Aix-Marseille-Provence.
Sur les 20 dernières années, ces 17 métropoles suivent la même tendance sur le marché du collectif et de l’individuel :
- 1997-2006 : hausse des prix marquant un pic en 2005 avec +18 % sur le collectif et +14 % sur l’individuel
- 2006-2007 : hausse des prix suivie d’une phase de décélération
- 2008-2009 : crise des subprimes, prix en baisse atteignant -8 % pour les maisons anciennes
- 2010-2011 : hausse des prix d’environ 5 %
- 2012-2015 : légère baisse des prix
- 2015-2016 : prix stables sur le collectif et en hausse sur l’individuel
Concernant le prix de référence des logements, plusieurs métropoles tirent leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de Bordeaux qui se hisse de la 14e à la 2e place sur le marché du collectif et de la 12e à la 3e sur celui de l’individuel. Lyon n’est pas en reste avec une évolution de la 11e à la 3e place pour l’individuel. D’autres en revanche sont descendus dans le classement. C’est le cas de Strasbourg et de Tours qui, de la 1e et de la 3e place sont passées à la 7e et 10e place. Stabilité pour la métropole de Nice-Côte-d’Azur qui conserve sa place en haut du classement sur les deux marchés entre 1997 et 2016.
L’évolution des prix est très variable d’une métropole à l’autre. Tant sur le collectif que sur l’individuel, Orléans, Dijon, Nancy et Brest enregistrent les hausses de prix les plus modérées, entre 80 et 100 %. A l’inverse, les appartements à Toulouse et à Lyon ont augmenté d’environ 200 %, ceux de Bordeaux de 250 %.
Angeline DOUDOUX