Selon le Baromètre des juristes d’entreprise 2017 (étude réalisée par IPSOS pour l’AFJE, le Cercle Montesquieu, Legal Suite et l’Ecole de droit et management de Paris II), il y aurait environ 17 000 juristes d’entreprise exerçant en France dans les entreprises de plus de 100 salariés, au lieu de 15 900 en 2010, soit une hausse d’environ 7%.
Sur les 900 entreprises interrogées, 17% ont déclaré avoir un ou plusieurs juristes travaillant au sein de leur structure.
Les entreprises de 5 000 salariés ont en moyenne 37, 9 juristes dans leurs effectifs (mais 3% de ces entreprises n’emploient aucun juriste !).
Sur les 489 personnes interrogées, 44% se disent généralistes, 77% interviennent en droit de contrats, 42% en doit des sociétés-corporate-M&A, 17% dans le domaine de la conformité/compliance. Soulignons que 80 % d’entre eux ont conscience que la digitalisation aura un impact durable sur l’exercice de leur profession.
Si 59% des juristes d’entreprise sont rattachés à la direction générale ou au secrétariat général (31% à la direction administrative et/ou financière), 44% estiment qu’ils sont associés trop tardivement aux décisions stratégiques ayant des impacts sur les résultats et la compétitivité de leur entreprise.
57% des juristes estiment avoir un accès suffisant aux avocats pour mener à bien leurs missions (seuls 16% ont recourir à des avocats détachés dans l’entreprise), étant souligné que 73% perçoivent l’absence de confidentialité des avis comme un poids pour la sécurité des entreprises et l’attractivité de la France.
Enfin, 57% considèrent que la division des professions juridiques (avocat, juriste d’entreprise, magistrat, etc…) pénalise l’employabilité et la mobilité.