Cette année, le volume des ventes dans l’ancien a atteint un record historique avec une augmentation de 15 % par rapport à 2016 pour s’approcher du million de transactions.
En province, ce sont les villes de plus de 150 000 habitants qui profitent le plus de la conjoncture favorable avec une augmentation des prix de 5 % pour les appartements et de 3 % pour les maisons (pour un zoom sur l’Ile-de-France voir La Quotidienne du 7 décembre). Bordeaux et Nice sont les villes les plus chères avec 3590 €/m2, suivi de Lyon (3560 €/m2), Lille (3020 €/m2) et Nantes (2710 €/m2). Seules quatre agglomérations affichent des prix orientés à la baisse : Toulon (- 0,4 %), Dijon (- 1,3 %), Le Havre (- 3,8 %) et Saint-Etienne (- 2,4 %).
Conséquence de cette hausse des prix, le nombre de mètres carrés qu’un acheteur peut acquérir a diminué entre 2007 et 2017. A budget égal, en 2007 il disposait d’un appartement de 5 pièces à Lyon, là où il n’a plus accès qu’à un 4 pièces en 2017.
Pour les prochains mois, les indicateurs avancés sur les avant-contrats tendent à montrer que les prix des logements devraient stagner, voire subir une légère diminution.
Angeline DOUDOUX