La taxe d’enlèvement des ordures ménagères, qui revêt le caractère d’un impôt local, est établie, liquidée et recouvrée par les services de l’État pour le compte de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui en est le bénéficiaire légal.
Par suite, le Conseil d'Etat juge que ces services ont seuls qualité pour agir dans les litiges auxquels peuvent donner lieu l’assiette et le recouvrement de cette taxe.
Ainsi, une communauté d’agglomération n’a pas la qualité de partie en première instance et n’a pas qualité pour former un pourvoi contre un jugement du tribunal administratif déchargeant une société de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères à laquelle elle avait été assujettie.
A noter :
Le Conseil d'Etat fait application du principe posé en matière de participation pour dépassement du coefficient d'occupation des sols (CE ass. 20-12-1985 n° 38801) et de taxe locale d'équipement (CE 15-12-2000 n° 184116).