Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) impose aux banques accordant des crédits immobiliers résidentiels de respecter un taux d’endettement maximal des emprunteurs de 35 % et de fixer à 25 ans, sauf exception, la durée maximale des prêts, seuls 20 % de la production trimestrielle de nouveaux crédits pouvant déroger à ces règles (Recommandation R-HCSF-2021-1 du 27-1-2021 : BPIM 2/21 inf. 137). La répartition au sein de la marge de flexibilité de 20 % vient d’être modifiée : désormais, 30 % de cette part « libre d’utilisation » (contre 20 % auparavant) peut financer des investissements locatifs ou l’achat d’une résidence secondaire (soit 6 % de la production totale de crédits) et 70 % doit être réservée à l’acquisition de la résidence principale (contre 80 % auparavant).