Les prix des logements anciens ont diminué de 2,8 % sur un an. Certes, "il s'agit de la plus forte baisse enregistrée depuis l'entrée dans la période actuelle de diminution des prix (mi-2012)", soulignent les notaires dans leur dernière note de conjoncture. Mais "beaucoup d'acquéreurs immobiliers espéraient une vraie baisse des prix" et "cette chute ne s'est pas produite" : les prix ont diminué de 5 % seulement en zone urbaine.
Et demain ? Les notaires expliquent que la fluctuation des taux d'intérêt sera "déterminante". Si les taux continuent à remonter, même légèrement, les acquéreurs, désireux de profiter encore de taux bas, pourraient revenir en masse sur le marché. Dans ce cas, "le risque d'une remontée des prix dans les zones tendues n'est pas à exclure". A l'inverse, si les taux évoluent à la baisse, voire restent stables - "ce qui parait le plus vraisemblable", selon les notaires -, "on assistera à une légère correction des prix dans des volumes de transaction faibles".