Début de reprise des ventes et fin de l'érosion des prix sont les deux principales observations faites, pour le premier semestre 2015, par le Conseil supérieur du notariat et la FNAIM qui viennent de publier leur note de conjoncture immobilière.
Sur le marché de l'ancien, l'activité a en effet donné des signes de redémarrage au cours des six derniers mois. "Le nombre de transactions, relativement stable depuis trois ans autour de 700 000, augmente à 707 000 sur les 12 derniers mois. Il reste toutefois très loin de son niveau d'avant la crise de 2008 (810 000 en 2007, 821 000 en 2006) et même du rebond des années 2010-2011 (776 000 et 799 000)", indique la FNAIM. Selon les notaires, les acquéreurs ont tout de même profité du fait que les vendeurs "se sont enfin résignés à revoir leurs prétentions à la baisse". Les taux d'intérêt bas contribuent également au dynamisme du marché. Mais si leur remontée ne fait maintenant plus de doute, elle provoque un retour sur le marché des secondo-accédants, "après presque 3 ans d'absence".
Quant aux prix, les deux analyses évoquent avant tout une stabilisation. "La forte correction espérée ou prédite par certains ne s'est pas (encore ?) produite en France", estime la FNAIM. Sur un an, le recul des prix semble compris entre - 2,1 et - 2,4 %.
Bien évidemment, notaires et agents immobiliers s'accordent à dire que ces constats cachent des disparités fortes entre les régions, entre les villes, et souvent à l'intérieur d'une même agglomération.