Le ministre de l’Économie et des Finances affirme tout d’abord que si la profession comptable est certes en pleine mutation, son rôle auprès des entreprises (conseil, savoir-faire, confiance, sécurité juridique, etc.) est irremplaçable.
Il répond ainsi aux inquiétudes soulevées par la profession.
Tout d’abord, concernant l'élargissement des régimes simplifiés d'imposition ou le régime de micro-entrepreneur, le ministre se dit prêt à apporter des clarifications sur ces régimes et lever des ambigüités en 2018 dans le cadre d'une loi sur la transformation des entreprises.
Au sujet de la formation et des difficultés de recrutements rencontrées également par les professionnels du chiffre, une réforme de la formation accompagnera en 2018 la réforme du droit du travail afin de former les compétences dont les entreprises ont besoin (notons par ailleurs que Charles-René Tandé, le président de la CNCC, a soulevé le manque d’attractivité de la profession et le souhait de réformer l’accès à la profession de commissaire aux comptes pour valoriser les acquis de l’expérience).
S’agissant de la DSN qui a causé de grandes difficultés à la profession comptable, le ministre s’est engagé à recevoir les organismes complémentaires qui ne se sont pas mis aux normes et qui ne sont donc pas en mesure de recevoir les télédéclarations afin de leur demander de faire le nécessaire.
Enfin, une réflexion sera menée, également dans le cadre de la loi de 2018 sur la transformation des entreprises évoquée ci-dessus, sur la possibilité juridique d’inclure les commissaires aux comptes dans les sociétés pluri-professionnelles d’exercice. En effet, l’exclusion des commissaires aux comptes de ces structures constitue un des freins à leur développement auprès des experts-comptables.
Chloé QUEFFEULOU