Flux technologiques, humains, financiers, dématérialisés…l’expert-comptable en tant que chef d’orchestre de l’ensemble des flux n’est pas près d’être remplacé par une machine. C’est le message véhiculé par les différents intervenants au cours de la plénière d’ouverture et notamment par Rand Hindi, docteur en bio-informatique et fondateur de Snips. L’intelligence artificielle permet d’automatiser des tâches chronophages ou répétitives mais au final c’est l’humain qui décide. L’expert-comptable doit s’en servir afin de revenir au cœur de la relation clients.
La technologie est un accélérateur, le numérique un instrument au service des compétences des experts-comptables. Par exemple avec la généralisation de la facture électronique à l’horizon 2023, les experts-comptables vont pouvoir développer de nouvelles missions et un accompagnement au quotidien de leurs clients. Sans oublier qu’avec la loi Pacte, ils pourront bientôt régler les factures fournisseurs de leurs clients.
Par ailleurs, afin de continuer à ouvrir le champ des compétences des experts-comptables, un partenariat avec l’école Centrale Lyon a été mis en place pendant un an, comme un laboratoire d’idées sur l’utilisation de la Data.
Les cabinets doivent également s’adapter en termes d’organisation, faire évoluer leur management et aider au développement des soft skills de leurs collaborateurs car « savoir-faire son métier ne suffit plus, il faut savoir l’adapter ».
Enfin, vendredi, le congrès se clôturera en présence d’Agnès Pannier-Runacker, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances.
Chloé QUEFFEULOU