1. Les taxes dues sur la première immatriculation en France des véhicules de tourisme (« malus CO2 » et « malus au poids ») et les taxes annuelles dues sur l'affectation des véhicules de tourisme à des fins économiques (taxe annuelle sur les émissions de CO2 et taxe annuelle sur l'ancienneté) seraient modifiées dans le but d'accélérer le « verdissement » du parc automobile.
Nous signalons ci-après les principaux aménagements envisagés par l'article 12 du projet de loi de finances pour 2024.
2. Les véhicules de la catégorie N1 pouvant être qualifié « de tourisme » ne seraient plus listés à l'article L 421-2 du CIBS mais seraient déterminés par décret (compte tenu de leur carrosserie, équipements, caractéristiques techniques et usages) ;
3. S'agissant des taxes sur l'affectation des véhicules à des fins économiques, on relèvera que :
- la taxe CO2 annuelle serait alourdie en raison, d'une part, de la modification des modalités de calcul du tarif applicable revenant à instaurer un barème progressif et aboutissant dans la quasi-totalité des cas à une augmentation de taxe et, d'autre part, de la suppression de l'exonération des véhicules hybrides ;
- la taxe sur l'ancienneté des véhicules serait remplacée par une taxe sur les émissions de polluants atmosphériques.
4. En ce qui concerne les taxes sur l'immatriculation, notons que :
- le « malus CO2 » et le « malus au poids » seraient fortement augmentés ;
- le bénéfice de l'abattement « famille nombreuse » serait plus encadré ;
- le coefficient de vétusté en faveur des véhicules déjà immatriculés serait réduit ;
- les véhicules dédiés à la lutte contre les incendies ne seraient plus exonérés.
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