Lorsqu'un exploitant individuel relevant des bénéfices industriels et commerciaux ne peut pas rentrer chez lui pour déjeuner compte tenu de la distance entre son lieu d'activité et son domicile, l'administration admet que ses frais supplémentaires de repas, c'est-à-dire les frais qui excèdent la valeur des repas à domicile, soient déductibles du résultat imposable s'ils ne sont pas exagérés. Pour 2024, la valeur forfaitaire du repas pris à domicile est fixée à 5,35 € TTC (contre 5,20 € en 2023), et le seuil au-delà duquel le repas pris hors du domicile a un coût exagéré est fixé à 20,70 € TTC (contre 20,20 € en 2023).
La déduction maximale passe donc à 15,35 € (au lieu de 15 €). Au-delà, la déduction n'est possible que si le contribuable peut justifier de circonstances exceptionnelles, liées notamment à son activité et aux possibilités de restauration à proximité de son lieu d’activité.
A noter :
La même règle s'applique aux titulaires de bénéfices non commerciaux.