L’enquête a été menée à l’été 2016 sur un panel d’environ 660 TPE/PME et 260 associations clientes et non clientes de moins de 250 salariés. Afin de refléter au mieux la réalité nationale, l’échantillon est composé, côté entreprises, de 98,2 % de TPE et de 1,8 % de PME, et côté associations, de 88,5 % par des TPA et de 11,5 % par des PMA.
Le double objectif poursuivi par cette nouvelle édition de l’ouvrage « Marchés de la profession comptable » a été de mesurer l’évolution de la situation par rapport aux précédentes éditions (2014, 2012 et 2010) et de prendre en compte les nouveaux éléments de contexte.
L’étude comprend 3 parties : les besoins et les attentes du marché, les missions confiées aux experts-comptables et la relation client /cabinet.
Environ 70 % des TPE/PME et des associations recourent aux services d’un cabinet comptable ou d’une association de gestion et de comptabilité (AGC) principalement pour une mission d’attestation des comptes, c’est-à-dire pour répondre à une obligation légale. Mais, aujourd’hui, les besoins des clients et des non-clients se situent dans l’accompagnement dans le pilotage de la structure, ainsi que dans l’aide au recrutement, le conseil informatique, le marketing et la communication, l’aide à l’export… Le conseil ponctuel est désormais un argument de poids pour recruter de nouveaux clients.
Avec la montée en puissance des logiciels de nouvelle génération, de plus en plus d’entreprises et d’associations internalisent la tenue de leur comptabilité. Le recours à un professionnel reste stable pour la préparation des comptes, mais ce que les clients demandent désormais, ce sont des prestations à valeur ajoutée. La part de prestations complémentaires facturées par les cabinets (télétransmission des déclarations, conseil fiscal, social, juridique) stagne et traduit leur difficulté à vendre des prestations de conseil.
L’expert-comptable s’impose en tant que partenaire de confiance lui procurant un avantage concurrentiel conséquent. Son défi majeur réside dans la fidélisation de sa clientèle dans un contexte de modification des comportements des chefs d’entreprise (internet, mise en concurrence, volatilité) et de leurs besoins.
Chloé QUEFFEULOU