Revenus et gains du capital : faut-il opter pour le barème progressif de l’IR ou rester au PFU ?
La quasi-totalité des revenus mobiliers (dividendes et intérêts) ainsi que les plus-values de cession de valeurs mobilières relèvent désormais du régime du prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ils sont taxés au taux de 12,8 %, auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Soit un taux d’imposition global de 30 %, voire de 33 % ou 34 %, compte tenu de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR). Étant placés en dehors du champ d’application du prélèvement à la source (PAS), ces revenus et plus-values ne seront pas couverts par le crédit d’impôt de modernisation du recouvrement (CIMR), même si le contribuable renonce au bénéfice du prélèvement forfaitaire unique. Ils ne profiteront donc pas de l’année blanche et seront donc bel et bien imposés cette année. Reste à savoir quel sera le meilleur choix pour leur imposition…